Ecce Deus!

Alors que nous commémorions les deux mille ans du Christianisme, j’ai soumis certaines questions à l’analyse de tous, en incitant la Jeunesse Œcuménique de la Bonne Volonté à réaliser un Forum dénommé Ecce Deus ! (Voici Dieu !).

Le Forum Mondial Permanente Esprit et Science, de la LBV —, dans lequel les thèmes Science et Foi sur le Chemin de l’Équilibre et Discutant la Mort et la Vie après la Vie —, qui se déroule depuis lors, fait partie de Ecce Deus!

Malgré le fait que nous ayons déjà eu un certain nombre de courtes discussions sur ce thème, un moment spécial sera réservé à ces activités en 2008. Cependant, depuis 2005, Ecce Deus ! fait partie intégrante du programme des débats à Buenos Aires, Argentine, durant le mois d’août, et au sein de l’ONU, à New York, en octobre de la même année, en-dehors d’autres événements qui se déroulent parallèlement au Brésil, au Portugal et dans d’autres endroits dans le monde entier et dont les dates doivent être annoncées.

Néanmoins et du fait de la matière en question, je pense qu’il est opportun de présenter à nos chers lecteurs et lectrices de la revue BOA VONTADE des extraits de conférences que j’ai présentées, à Rio Grande do Sul en particulier et qui furent diffusées sur le Super Réseau Bonne Volonté de Radio; sur Internet (www.boavontade.com) et ont fait l’objet de commentaires sur le Réseau Mondial de Télévision (RMTV) — la TV de l’Éducation, de la Culture et de la Citoyenneté Solidaire avec Spiritualité Œcuménique!; et sur le Réseau Bandeirantes de Télévision, la Band de nos amis Saad, à la fin du Second Millénaire et dans les prémices du Troisième Millénaire. À cette occasion, nous étions en train de nous préparer pour le Congrès "Vive Jésus !", organisé par la Légion de la Bonne Volonté (LBV), à Belo Horizonte, Minas Gerais (Brésil), le 23 décembre de 2000, que remplit au-delà de toutes expectatives le fameux Gymnase de Mineirinho.

Ecce Deus ! suggère une réflexion impartiale et profonde sur la nature du Créateur. Comme je l’ai souligné dans un des mes conférences aux jeunes, ce ne sera pas un événement "fermé". Nous devrons également inviter ceux qui ne croient pas en Dieu, car nous sommes tous Frères planétaires. Personne ne détient la Vérité ni est maître du savoir, car dans ce monde existe seulement la perspective de la connaissance. Dès lors, tous auront le droit, y compris l’auditoire, de se manifester de manière éloquente, mais bien sûr civilisée !, a l’exemple du Forum Mondial Permanente Esprit et Science, de la LBV.*1

Allons donc à la découverte de certains points de mes conversations avec ceux qui me font l’honneur de leur patience. Il convient de préciser qu’il ne s’agit pas d’une production littéraire scientifico-religieuse, mais d’une discussion avec les auditeurs présents et qui fut retransmise en direct à notre fidèle audience.

(...) Friedrich Nietzsche (1844-1900), philosophe et auteur polémiste de Ecce Homo! (Voici l’Homme !*2), Ainsi parlait Zarathoustra, entre autres œuvres qui font l’objet de controverse jusqu’aujourd’hui, a conclu que Dieu était mort... Beaucoup de gens s’indignèrent devant une telle affirmation. Cependant, peut-être sans le savoir, le vieux Friedrich combattait le dieu anthropomorphique, créé à l’image et à la ressemblance de l’Homme étourdi : le dieu qui persécute, qui venge et tue, le dieu sans aucun sens. Celui-ci, et Nietzsche a totalement raison, est mort. D’ailleurs, il n’a jamais existé. Pour ces motifs, voici arrivée l’heure pour que perfectionnions — mais avant tout, de manière universelle non fanatique et/ou contre tous les préjugés — notre connaissance de Dieu, quelle que soit Sa vraie Essence.

Planck — début et fin du raisonnement

— La Religion et la Science de la Nature impliquent toutes deux, dans leur pratique, l’affirmation de Dieu. Cependant, dans la Religion, Dieu se trouve au commencement. Et pour les Sciences de la Nature, Dieu se trouve à la fin du raisonnement. Pour la Religion, Dieu est le fondement. Pour les Sciences, il est la couronne qui donne une finition à l’édifice des conceptions scientifiques. Max Planck (1858-1947)*3

Ceux qui préfèrent L’étudier en tant qu’analyse rationnelle le feront certainement conjointement à l’indispensable anti-dogmatisme scientifique et, ipso facto, seront libérés des restrictions aux conventions de lois considérées comme des clauses sévères dans le champ lumineux de la Science, ce qui ne peut pas se concevoir dans une région de l’intellect où la curiosité saine, car libre, est le ressort essentiel de ses magnifiques réalisations. Pour ceux qui croient déjà en Lui, comme étant tout, le Dieu Divin demeure toujours. Il est vivant, comme un mouvement perpétuel qui transmet énergie et travail à l’intimité humaine. Il est éternel, plus qu’une individualité, plus qu’une équation divine *4... C’est un pouvoir d’Amour, du sentiment qui meut les mondes, selon l’exclamation de Dante Alighieri (1265-1321), dans la Divine Comédie.

Voici certains des points qui devront être approfondis lors des discussions pendant des prochains forums du Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique, le ParlaMundi de la LBV, et dans de nombreux autres endroits. Auparavant, nous discuterons la Mort et la Vie après la Mort*5.

Le Savoir exige l’humilité

Lors de la Première Session Plénière du Forum Mondial Permanent Esprit et Science de la LBV, le physicien français renommé Patrick Drouot*6 a expliqué :

— Si nous voulons comprendre par Science les phénomènes liés au Esprit, nous devrons changer le paradigme, la manière de les voir. Si Vous êtes sûr de vous, de toutes les choses, alors il n’y a pas d’espace pour que Dieu puisse vous toucher. Si Vous acceptez un certain niveau d’incertitude, qui est la base de la Physique Quantique, alors oui, Dieu pourra vous toucher. Qui veut pénétrer le monde quantique doit abandonner toute logique, toute volonté de dominer la vie.

Certainement, le Dr. Drouot a voulu mettre en évidence que, dans la qualité d’Êtres Humains, encore limités à un plan en trois dimensions, nous avons pour obligation de maintenir notre intelligence ouverte aux choses nouvelles. Le scientifique dogmatique est inconcevable. La Science est une conquête quotidienne.

Sympathiques promoteurs de la Divinité

Nous inviterons les plus expressive personnes qui manifestent leur croyance en Dieu, ceux qui restent neutres et ceux qui s’opposent ouvertement à Son existence. D’ailleurs, ceux-ci finissent par se transformer, même sans le savoir, en de dévoués promoteurs de la possibilité d’exister une Conscience Infiniment Supérieure à toutes celles qui vivent sur la Terre, car ils passent leur temps à la débattre. En conséquence, ils deviennent de sympathiques promoteurs (...).

Changement de positions

— Amis et ennemis se trouvent, fréquemment, dans des positions inversées. Certains nous veulent du mal et nous font du bien. D’autres nous souhaitent le bien et nous font mal. Rui Barbosa (1849-1923)

(Il est évident que, en ce qui concerne ce sujet, il ne s’agit pas d’une lutte imprégnée de haine abjecte, mais simplement de points de vue différents. Que les époques des honteuses guerres de religions restent des choses du passé.)

Le Conseil du Prophète

Dans le Coran Sacré le Prophète Mahomet (560-632) dit :

— Chacun a un but qui le guide. Quels que soient vos buts, efforcez-vous à de bonnes actions. Où que vous soyez, Dieu vous réunira. Dieu est tout puissant. (...) A Dieu appartiennent l’Orient et l’Occident. Quel que soit le côté vers lequel vous vous tournez, la face de Dieu est là. Dieu est immense et savant.

La plus efficiente Politique

— Nous devons nous aimer les uns les autres : ceux dont nous partageons les opinions, de même que ceux desquels nous discordons. Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)

Ce que Saint Thomas d’Aquin nous propose s’appelle civilisation, démocratie, œcuménisme, et, en conséquence, respect entre les créatures, malgré des divergences occasionnelles d’opinion. Il s’agit d’un sujet des plus actuels, qui envisage les nombreux dangers qui menacent les peuples.

Une fois cela dit, dans le débat qui prend place pour le rejet ou la défense de l’idée du Créateur, ceux qui Le nient "provoquent” l’Être Humain religieux persévérant, mais habitué à la vision prosaïque, même lorsqu’il s’agit de sujets sublimes. Et ceci l’amène, consciemment ou non, à cheminer vers le jugement que Dieu est bien plus que ce que l’on pense, jusqu’à se rendre compte que la Grande Mission de Jésus et de tant de prêcheurs extraordinaires fut de proclamer que le Mystère de Dieu révélé est tout simplement l’Amour *7, que toute l’Humanité recherche, le sachant ou non, le voulant ou non. Aimer vraiment est la plus efficiente Politique.

Fraternité

— (...) Il n’y a pas d’opposition entre la Science et la Religion. Il existe simplement des scientifiques attardés, qui professent des idées qui datent de 1880. Cependant. Il existe différentes manières de représenter Dieu. Certains le représentent comme le Dieu mécanique, qui intervient dans le monde pour modifier les Lois de la Nature et le cours des événements. Ils veulent Le mettre à leur service, au moyen de formules magiques. C’est le Dieu de certains primitifs, anciens ou modernes. D’autres Le représentent comme le Dieu juridique, législateur et agent de police de la moralité, qui impose la peur et instaure les châtiments. D’autres enfin, comme le Dieu intérieur, qui dirige dedans toutes les choses et qui se révèle aux Hommes dans l’intimité de la conscience. Albert Einstein (1879-1955)*8

La Science et la vision complète de l’Homme

Aux paroles du célèbre auteur de la Théorie de la Relativité (Spéciale — 1905 et Générale — 1916) et de la "Théorie du Champ Unifié", qu’il ne termina pas, ajoutons maintenant le témoignage de l’astronaute nord-américain Edgar Mitchell, ancien membre de l’équipage d’Apollo 14, et qui devint le sixième homme à marcher sur la Lune, prononcé lors du I Forum Mondial Permanent Esprit et Science, de la LBV, en l’an 2000, proposant aux esprits chercheurs qu’ils considèrent de nouvelles perspectives face aux questions transcendantales :

— Quand je suis revenu de la Lune, en observant ce magnifique Cosmos, j’ai commencé à comprendre son étendue, l’énormité de ses distances sidérales, les grandes énergies et la matière que cela implique. Malgré cela, il existait encore en moi un sentiment au sujet de quelque chose dont les mystiques parlent tout le temps : il existe une interconnexion dans l’Univers. Maintenant que nous comprenons le Cosmos d’une manière plus ample, nous avons besoin de nouvelles réponses à ces questions : qui sommes-nous, comment sommes-nous arrivés ici et où allons-nous ? Nous devons y répondre, du point de vue d’un Être Humain complet, et non de manière mécanique, comme nous le faisons dans la Science.

Le dieu anthropomorphique est une tragédie

Un beau jour, je discutais avec le journaliste Francisco de Assis Periotto au sujet de l’existence du Suprême Architecte de l’Univers, comme les frères maçons nomment la plus Haute Conscience, et sur ceux qui s’opposent à Elle, peut-être pour Le confondre comme disait Alziro Zarur (1914-1979), regretté Fondateur de la LBV, avec les croyances en conflit. A un certain moment, j’ai demandé : "Francisco, est-ce que tu sais ? Conformément à ce que conclut le vieil abbé dans ‘O Melro’*9, du polémique tripier*10 Guerra Junqueiro (1850-1923), le Dieu (Divin) est bien plus grand que nous, Êtres Humains, pouvons le concevoir” :

— (...) Et maintenant seulement je sais que dans toute créature,
De la plus belle à la plus impure,
Que ce soit une colombe ou une bête féroce, Dieu habite, Dieu rêve, Dieu murmure !...(...)
Ah, Dieu est bien plus grand que ce que je croyais...

Cependant, le dieu anthropomorphique, chasseur, s’exprime, entre autres formes, dans celle de Baal, avec son âme ardente, ou dans celle du dieu affamé, qui exige le cœur vivant et encore palpitant arraché de la poitrine de jeunes âmes. En quoi est-il inférieur à n’importe quelle personne cruelle ?

Ce dieu humain, que nous combattons car il s’agit d’un leurre, et donc d’une tragédie pour la société, se trouve démasqué ici *11, avec exactitude et une saine ironie, par le regretté Alziro Zarur, dans son

Poème du dieu humain

Si de ce Dieu-Homme, bon Junqueiro, / Il fut aisé de coordonner la Genèse,/ Il est encore plus facile de compléter/ La Genèse avec le Finis justicier :/ Dans l’espace il n’y avait rien :/ Seulement le nirvana du vide incommensurable./ C’était la félicité, celle qui aujourd’hui, en somme,/ Préoccupe l’humanité insatisfaite./ Mais, soudain, de manière inexplicable,/ Dans l’incommensurable vide silencieux,/ Est apparu quelqu’un avec l’aspect d’une personne,/ Un géant au faciès ténébreux./ Il regarda, menaçant le chaos profond,/ Et fit balancer son corps las :/ Ici commence l’histoire de ce monde/ Et celle de ceux qui girent à travers l’espace. En se concentrant ce citoyen illustre,/ Qui s’appelait Iavé, selon l’histoire/ (Qui est vraiment histoire, comme le dit le nom),/ N’aboutit à aucune conclusion/ Au sujet de l’origine probatoire/ De son apparition folle et malheureuse./ Comme est-il né et pourquoi est-il apparu ?/ Il n’y avait dans l’opaque obscurité/ Ni avions ni races de cigogne./ De sorte que le pauvre vieux fou,/ Perplexe, tourmenté, mendiant,/ Fut doté d’un nom de famille: Iavé Balai./ Sans but, isolé sur les hauteurs,/ Perdu en de terribles conjonctures/ Sans n’avoir rien à faire, d’un seul coup/ Il fit le monde, un singe, une guenon/ (œuvre vile qui ne vaut pas un centime)/ Et il attendit qu’apparaisse une tribu de singes./ Celle-ci surgit comme une incroyable menace, Formant ce qu’aujourd’hui nous appelons la masse.

Commence alors la vie. Les artifices/ Ornaient les guenons, et les singes/ De placides devinrent malicieux,/ Introduisant de nouveaux sacrifices./ Le vieux Iavé devint comme un Vésuve :/ Pour en finir avec cette honte,/ Il n’eut pas de peine de cette tribu de singes,/ Et la noya dans un déluge.

Mais, voilà que du déluge échappa/ Noé, dont la famille se sauva ;/ Et l’immaculé Noé se salit,/ Donnant un terrible exemple à l’immense descendance./ Alors, devint plus encanaillée / L’espèce humaine, prodigue en tares,/ Très subtiles, merveilleuses et rares,/ Selon le goût de la société irresponsable.

Attaché à Moïses, Iavé lui donna les deux/ Tables des dix divins commandements./ Celui-ci les répandit aux quatre vents,/ Prêchant dans les maisons, dans les rues./ Mais tous virent en cela le mal de la frustration,/ Et continuaient (alors que le bon Moïses/ Cassait les tables et les chaussaient aux pieds)/ À danser autour du veau d’or./ Comme ultime recours, le furieux Zeus/ Envoya sur terre le doux et tendre Christ/ (Qui, au bout du compte, n’eut rien à voir avec tout cela)/ Et espéra la réaction des simplets./ Il n’eut pas à attendre longtemps : l’Humanité,/ Déjà fatiguée des sermons et commandements,/ Crucifia Jésus sans pitié,/ En glorifiant ses instincts cruels./ N’ayant plus aucun recours, Iavé Balai/ En ses œuvres vaines se concentra,/ Vit, pensa, conclut, prit courage :/ Désolé, enfin, se suicida.

… dieu humain et attaque de nerfs

 

Il est évident que dans le Congrès "Vive Jésus!"*12 nous ne louerons pas ce dieu, éternellement stupéfait, et dont la faillite fut proclamée durant le XIXème siècle, par Léon Denis (1846-1927)*13, dans son livre Après la mort:

— On parle encore beaucoup d’un dieu auquel on attribue les faiblesses et les passions humaines, mais ce dieu voit son empire diminuer de jour en jour.

Imaginons que ce "Zeus furieux” ait une crise de nerfs... L’Univers serait dans de beaux draps….

Le problème est qu’une partie des gens semble s’être tellement accoutumée à se tromper que jusqu’aujourd’hui elle se comporte comme si le dieu créé à son image et semblable devait avoir ample pouvoir…. Et, comme elle pense de cette manière, elle agit suivant les "enseignements” confus de celui-ci. En conséquence, elle commet une erreur...

Le plus curieux c’est que, quand les choses ne se déroulent pas comme ils l’espèrent, ils se révoltent contre le Dieu Divin, qui n’a rien à voir avec l’entité caricaturale produite à la manière du bipède pensant… Qui, d’ailleurs, ne pense pas toujours de la meilleure façon...

Celui que nous glorifions est exalté par Zarur à la page 286 do Livre de Dieu*14:

Poème du Dieu Divin

 

Le Dieu qui est la Perfection, et que j’essaie/ De chanter en des vers de sincérité,/ Je ne l’ai jamais vu, comme en aucun instant/ Je n’ai vu le vent ou l’électricité.

Mais ce Dieu, qui est mon éternel inspiration,/ Dieu d’Amour, de Justice et de Bonté,/ Moi, qui ne le vois pas, je le sens vraiment,/ Comme l’électricité, comme le vent.

Et je le sens dans l’angoisse purificatrice,/ Dans la manifestation rénovatrice/ Du Beau, de la Pureté, de l’Affection.

Avec Lui je parle en des prières ineffables,/ Enveloppé de vibrations inénarrables,/ Qui m’amènent des clartés de la Perfection. (...)

Bonté — que les péchés ne consument —/ De l’Esprit Divin à ses enfants :/ Dieu descend toujours jusqu’à son fils, l’homme,/ Quand l’homme monte jusqu’à son Père, qui est Dieu!

Car je crois en ce Dieu incorruptible/ Qui protège l’Humanité très imparfaite :/ Dieu d’une Perfection inaccessible/ À l’humaine recherche si fragile.

Utiliser correctement son libre-arbitre

Quelqu’un peut argumenter :

— Mais qu’est-ce que Zarur a voulu dire avec ces vers? Alors Dieu vient seulement à nous si nous allons à Lui ? L’heure est venue pour moi de contre argumenter: le libre-arbitre, mon Frère ? ! Vous l’avez oublié ma Sœur ? On fait tellement question d’en avoir... Ce qui, d’ailleurs, est une bonne chose. Au contraire, Dieu ne l’aurait pas instauré comme un défi à notre développement humano-spirituel... Emmanuel enseigne, dans la psychographie de Francisco Cândido Xavier (1910-2002) :

— Dieu est le Père juste et magnanime. Un père qui ne distribue pas de souffrances. Il admoneste, et chaque admonestation nous rend meilleurs.

Alziro Zarur, le regretté Fondateur de la LBV, se penchait, studieux, sur les leçons du Christ, parmi lesquelles celle-ci, reproduite dans l’Evangile de Jésus selon Luc, 17 : 21 :

Le Règne de Dieu est en vous,

ce qui signifie que la vraie félicité*15 aussi.

Encouragement aux cœurs

Cependant, le but principal du génial prophète brésilien, en écrivant ces vers au sujet de la relation Créateur-créature, fut d’apporter aux cœurs un encouragement pour le progrès individuel, en soulignant le besoin que nous avons de grandir intérieurement, d’évoluer sur une échelle universelle, en conquérant des victoires spirituelles*16 (matérielles en conséquence, celles-ci étant un des effets de la Prière *17) en fonction de notre propre mérite. Quand Vous priez, vous atteignez des bénéfices de Dieu que vous n’imaginez pas.

Pour ces raisons, il est essentiel que le libre-arbitre soit bien employé. Il est nécessaire que, pour son bon emploi, Vous mûrissiez, montiez, grandissiez pour mériter que Dieu se baisse où que vous soyez. Sinon, nous pourrons nous retrouver dans cet état des choses où tout est si facile que personne ne leur donne de valeur, pour aussitôt ensuite perdre tout intérêt.

En plus, ce que le poème nous enseigne, c’est que nous devons utiliser, de la meilleure façon possible, morale et éthique, nos propres choix, car celui qui va payer l’addition karmique, c’est celui qui les utilisera.

— La connaissance de la Vérité détruit tout le mal, comme un soleil qui brille dans un ciel sans nuages. Le vrai éclairé reste ferme, et déchire les voiles de l’illusion. Buddha (560-480 a.C.)*18

Œcuménisme de l’Âme et du Coeur

Il est certain que le Congrès "Vive Jésus !" a obtenu des résultats spirituels extraordinaires, comme en 1985, quand à Belo Horizonte/MG j’ai lancé le premier défi aux Femmes Légionnaires de la Bonne Volonté, et elles ne m’ont pas déçu : le Temple de la Bonne Volonté est bâti, le Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique — le ParlaMundi de la LBV — également. Et, bien plus que sur le plan matériel, elles soutiennent une doctrine œcuménique, non celle de l’œcuménisme strictement religieux ou limite aux chrétiens.

Zarur, au début de la Légion de la Bonne Volonté, a lancé la Croisade des Religions Fraternelles, devançant ce que l’on appelle aujourd’hui l’interrelation religieuse, en offrant ce triomphe à notre Peuple. Ce n’est pas sans raison que le philosophe italien Pietro Ubaldi (1886-1972) a déclaré :

— La Légion de la Bonne Volonté est un mouvement nouveau dans l’histoire de l’Humanité. Il met le Brésil à l’avant-garde du monde.

Au sujet de l’Œcuménisme que nous prêchons, il s’agit également de celui relatif aux créatures et aux cœurs de ceux qui, sachant exprimer leur point de vue, le défendent avec intensité, admettent que l’urgence de maintenir les sentiments solidaires, fraternels, cléments, est permanente, conformément à ce que nous avons expliqué dans la Revue Société Solidaire Altruiste Œcuménique, qui, dans diverses langues, est publiée à travers le Monde. Dans le cas contraire, qui restera pour raconter l’Histoire ?

Sublimer l’esprit religieux

La Paix désarmée ne résultera jamais simplement en des accords politiques, mais également dans une profonde sublimation de l’esprit religieux.

— Quand je fais le Bien, je me sens bien; quand je fais le mal, je me sens mal. Voilà ma religion. Abraham Lincoln*19 (1809-1865)

Mais, personne ne peut qualifier le vieil Abe d’incrédule.

Ne pas accompagner n’importe quel troupeau religieux ne signifie pas que l’on ne croit pas en une Intelligence Juste et Suprême.

L’héritage laissé par l’Âge de la Raison, de l’Illuminisme, alliée à la Foi Réalisatrice que nous développons dans notre labeur quotidien, nous permet de mieux comprendre un Dieu dont la Face est Amour, d’ailleurs bien mieux exprimé dans les mots de Lincoln.

Voici donc une des motivations du Forum Ecce Deus! que nous soumettons au débat des Êtres de Bonne Volonté et de bon sens, croyants ou non croyants.

(continue)
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*1 Forum Mondial Permanente Esprit et Science, de la LBV — Le premier se déroula du 18 au 21 de octobre 2000, dans le Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique, à Brasília, lors d’une série de réjouissances organisées par la LBV sous le nom "Bienvenu, An 2000 !”.

*2 Ecce Homo!Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit: Voici l'homme (En latin : Ecce Homo !). Évangile de Jésus selon Jean, 19 : 5.

*3 Max Planck — fut Prix Nobel de Physique en 1919. Allemand, il énonça l’hypothèse selon laquelle les échanges d’énergie se font de manière discontinue, en "paquets” indivisibles, et qui servit à fonder la Théorie Quantique. Cette thèse montrerait ses premiers résultats concrets bien des années après, permettant qu’Einstein explique le phénomène photoélectrique. Sa résistance au nazisme l’obligea à renoncer à la Présidence de la Société Scientifique qui aujourd’hui porte son nom et, en 1944, son fils, Erwin, fut exécuté après avoir souffert des accusations d’avoir participé à un plan contre la vie de Adolf Hitler (1889-1945).

*4 Dieu, équation divine — Voir "Dieu, Equation et Amour”, page constante du livre Chroniques et Entretiens, de Paiva Netto, publié par Editora Elevação.

*5 Discuter la Mort et la Vie après la Mort — Une des propositions que ont déjà été débattues lors du Forum Mondial Permanente Esprit et Science, principalement lors de la session réalisée du 23 au 25 de octobre 2003, au ParlaMundi de la LBV, quand Paiva Netto a personnellement inauguré cet événement.

*6 Patrick Drouot — Physicien français, un des écrivains de plus grand succès et crédibilité. Ses mots, cités dans cet article, furent prononcés lors de la conférence qui se déroula dans le I Forum Mondial Permanent Esprit et Science, de la LBV. Le Docteur Patrick Drouot a envoyé cette carte au Leader de la LBV : "Très Cher Président Paiva Netto, c’est avec un immense plaisir que je souhaite vous exprimer mes remerciements pour cette invitation afin que je participe au I Forum Mondial Permanente Esprit et Science, de la LBV, dans lequel j’ai pu présenter, à deux reprises, devant cette audience, mes travaux et recherches, principalement dans le domaine des phénomènes spirituels et de la Foi sous l’optique de la Physique Quantique et de l’émergence de la conscience de la Paix dans le XXème siècle. J’ai été assez impressionné par la qualité de l’Organisation, par la distinction et capacité de réunir beaucoup de gens. (...) Je suis persuadé que des initiatives comme celle de ce Forum sont, en dehors d’être nécessaires, indispensables pour permettre la construction d’un lien entre la Spiritualité, les traditions et la Science, de manière à permettre que survienne la Paix dans le monde. J’aimerais remercier sa délicate attention qui a été de me présenter une brochure de la LBV en français et souhaiterais exprimer mon cher Président, mes vœux les plus respectueux”.

*7 Le Mystère de Dieu Révélé — Le thème donne le titre à l’Oratoire du compositeur Paiva Netto, orchestré par Vanderlei Alves Pereira, musicien et ancien chanteur de rock, dont le CD (Som Puro Records) a déjà vendu plus d’un demi million d’exemplaires (Double Disque de Platine). L’oeuvre fut enregistrée en Bulgarie par le Sofia Symphony Orchestra e par le Choeur de la Chapelle Svetoslav, sous la direction du chef d’orchestre Ricardo Averbach, qui dirige la University Symphony Orchestra, Oxford Chamber Orchestra, des Etats-Unis. Commandes par le tél.: (5511) 3358-6840.

*8 Albert Einstein — Physicien juif allemand naturalisé nord-américain, Prix Nobel de Physique, énonciateur de la Théorie de la Relativité (E = mc2), dont le centenaire a été commémoré le 7 février 2005. Ses études ont contribué à ce que les nord-américains accélèrent la création de la bombe atomique.

*9 "O Melro” — Une citation du poème de Guerra Junqueiro peut être lue dans l’article "Dieu, Equation et Amour”, publiée page 183 de Crônicas e Entrevistas (Chroniques et Entretiens), de Paiva Netto.

*10 (...) polémique tripier — L’origine du nom tripier remonte à l’année 1414, quand D. João I décida de monter une expédition vers Ceuta, en Afrique du Nord. Il en chargea l’infant D. Henrique, âgé à peine de 20 ans. Celui-ci alla à Porto, au Portugal, sa ville natale pour organiser la flotte. La population locale se mobilisa pour cette expédition en offrant toute la viande qu’elle avait et en gardant seulement les tripes. D’où la coutume d’appeler tripier qui naît dans la ville de Porto.

*11 "Poème du dieu humain”, d’Alziro Zarur — Publié à l’origine en 1935, dans le journal A Pátria, et, en 1949, dans les Poemas da Era Atômica, (Poèmes de l’Ere Atomique) a été reproduit par Paiva Netto dans le Livro de Deus, (Livre de Dieu) dont il est l’auteur.

*12 Congrès Vive Jésus! — Pour mieux comprendre la manière comment Paiva Netto comprend Jésus, nous proposons au lecteur un extrait de son article, amplement divulgué dans la presse brésilienne et internationale en 1989, et dont le titre était "Désectariser Jésus” :

— l’Ancien vice Président de l’Association Universelle d’Esperanto, le journaliste Roman Dobrzyński, de la TV Polonaise, était au Brésil pour participer à l’inauguration du Temple de la Bonne Volonté. Lors de cette occasion, dans un entretien, il m’a demandé : "Paiva Netto, comme la religion de Dieu peut elle prêcher l’Œcuménisme sans restrictions en parlant de Jésus ? ”. Je lui ai répondu qu’une des grandes tâches de la Religion Divine est justement de Le désectariser. Le Maître Divin n’est pas le sectarisme. Il est une idée extraordinaire de l’Humanité, de l’Amour, de la Fraternité et de la Justice. C’est un service remarquable que la Religion de Dieu prête à la société mondiale. (...) qu’elle soient contres ou favorables, les personnes se manifestent au sujet de Ses mots et exemples. A Son sujet, il n’existe pas de neutralité... C’est pour cela que certains se moquent : "Ah, ce Paiva qui est toujours en train de parler de Jésus dans la politique, Jésus dans la science, Jésus dans l’économie !… Voyons donc, Jésus est seulement pour la Religion, et c’est tout!”. Mais est-ce vraiment ainsi ? Je n’en suis pas si sûr ! Et, de toute façon, quelqu’un qui m’écoutera en Pologne, même s’il n’est pas d’accord avec moi, pourra être amené à penser un peu à ce sujet… Qui sait si je n’ai pas, même si c’est seulement en partie, un peu raison ? D’ailleurs, un grand arbre commence par une petite graine...

*13 Léon Denis — L’auteur de Après la mort est considéré comme le continuateur logique de l’œuvre de son compatriote, le pédagogue français Allan Kardec (1804-1869), Codificateur de la Troisième Révélation.

*14 Livre de Dieu — Œuvre de Paiva Netto, publiée en 1982, qui présente la séquence du magistral sermon doctrinal (religieux, philosophique, scientifique et politique), de Alziro Zarur.

*15 Note de l’auteur — Le 25 mars 1990, dans une page destinée à être une humble collaboration à ceux qui affrontent les drames de l’existence, et qui se trouve dans le livre Tratado Universal sobre a Dor (Traité Universel sur la Douleur), j’ai présenté mon point de vue au sujet de la vraie félicitée : "La joie construite sur de fausses valeurs est amère, comme de ce petit livre dont nous parle l’Apocalypse de Jésus, chapitre 10 : 9 : "doux dans la bouche, mais amère dans l’estomac” ; c’est-à-dire, heureux à l’extérieur, mais lamentable quand il atteint l’intérieur de l’Être Humain. Or, celui qui suit l’Évangile-Apocalypse ne prétend pas recevoir ce type de satisfaction. Il veut Jésus. Le plaisir mondain est toujours annonciateur de calamités et de douleurs pour ceux qui le recherchent à tout prix. Il n’y a pas de plus grande allégresse que de prêcher l’Amour de Dieu pour les Êtres Humains. Mais, quelle tâche difficile !”.

*16 (Note de l’auteur) : Formule très urgente de Jésus — "Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa Justice, et toutes les choses matérielles vous seront données par-dessus ”. (Évangile du Christ, selon Mathieu, 6 : 33). Qu’est ce que Jésus a voulu dire par cela? Que si nous connaissons d’abord les Lois Spirituelles, nous saurons alors résoudre les questions matérielles. C’est ce qui manque à l’Économie humaine: analyser, se convaincre et appliquer. Ça ne coûte rien d’essayer.

*17 Une conséquence de la Prière – Jésus a dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom (à travers la prière) soyez certains que vous l’obtiendrez”. Il est évident que le Divin Donateur se réfère aux demandes justifiées.

*18 Buddha Sakyamuni — "Muni” = Sage et "Sakkya” = Clan des sakyas. Le Sage des Sakyas désigne le titre de Sidhartha Gautama, après avoir atteint l’état d’illumination. C’est alors qu’il commence à prêcher la doctrine bouddhiste à Bénarès et au sud-est de l’Inde.

*19 Abraham Lincoln — Connu comme l’abolitionniste de l’esclavage des noirs dans son pays, Lincoln est un des bastions de la démocratie moderne et une des plus grandes figures de l’histoire nord-américaine. En 1860, il disputa les élections présidentielles et devint le 16ème Président des Etats-Unis d’Amérique. Lorsqu’il prit pouvoir, en 1861, il affronta la séparation de sept États esclavagistes du sud, qui formèrent les États Confédérés d’Amérique. Cependant, le vieil Abe ne reconnu pas la séparation, il ratifia la souveraineté nationale sur les unités rebelles et, les exhortant à concilier, il leur garantit qu’il ne serait jamais l’instigateur d’une offensive armée. Cependant, les séparatistes prirent le fort Sumter, en Virginie Occidentale, ce qui amena le pays à la célèbre Guerre de Sécession. Les confédérés se rendirent le 9 avril 1865, à Appomattox, Virginie. Le soir du 14 avril 1865, un Vendredi Saint, l’acteur John Wilkes Booth (1839-1865), défenseur de l’esclavage des noirs et qui était fortement lié aux confédérés, membre d’une famille connue d’acteur, assassina Lincoln dans le théâtre Ford, à Washington.

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».