«L’abomination de la désolation dans le lieu saint»
Cette citation de Jésus, le Christ Œcuménique, dans Son Évangile selon Matthieu, 24 : 15, consignée dans le Sermon de la Fin des Temps — référence à la parole du prophète Daniel, de l’Ancien Testament de la Sainte Bible —, devrait être un sujet de profonde réflexion dans notre société.
La mort de 12 jeunes dans l’École Tasso da Silveira, à Realengo, dans la région ouest de la ville de Rio de Janeiro, le 07 avril 2011, triste épisode de la folie humaine, nous avons atteint tous, sans distinction. Elle ne s’effacera jamais dans nos souvenirs. Premièrement, par respect à la mémoire de ceux qui s’en sont allés ; deuxièmement, parce que le rappel de la fatalité nous invitera, toujours, à un voyage significatif vers une certaine région sacrée, inhospitalière pour certains d’entre nous : l’intimité de l’être. Quel lieu est-il plus saint que le cœur humain ? L’organe qui symbolise ce que nous pouvons exprimer de plus admirable en tant qu’êtres créés à l’image et la ressemblance de Dieu, en Esprit, n’a jamais été aussi maltraité.
Il y en a qui pensent que le cœur humain est une poubelle. Mais on a tant et tant déversé sur les populations, que je trouve curieux quand quelqu’un se surprend si elles renvoient cette immondice sous forme de brutalité et d’actes insensés.
Il est urgent de rééduquer !
À la Légion de la Bonne Volonté, nous cultivons la Part Divine, c’est-à-dire, sublime, qui existe dans tous les individus, dans l’attente d’être réveillée pour montrer son efficacité dans le Bien, fraction lumineuse que chacun porte à l’intérieur de soi, au-delà des croyances ou des incroyances. La Miséricorde, la Compassion, la Justice — alliées à la Fraternité — et les autres sentiments nobles sont des manifestations de cette composante supérieure de notre caractère. Et cette valorisation doit être développée dès l’âge tendre, à partir du sein familial.
À ce propos, dans un document que j’ai envoyé à l’ONU, à l’occasion de la Commission de la Condition de la Femme, en mars 2009, sujet déjà assez commenté dans mes articles, je réaffirme que la stabilité du monde commence dans le coeur de l’enfant. Pour cela, à la LBV, nous appliquons il y a tant d’années, la Pédagogie de l’Affection et la Pédagogie du Citoyen OEcuménique. (...) L’affection qui inspire notre proposition pédagogique, prise dans son sens le plus haut, est, au-delà d’un sentiment d’Âme élevé, une stratégie politique, également comprise dans son sens le plus noble, en consonance avec la Justice Sociale, comme une stratégie de survie pour l’individu, les peuples et les nations. Les Êtres Humains — par conséquent, les citoyens, parmi eux les jeunes pleins d’espoir — sont beaucoup plus qu’un sac de chair, d’os, de muscles, de nerfs et de sang. Ils aiment et ils souffrent. Ils rêvent, ils désirent, ils construisent, ils se frustrent et, malgré tout, ils poursuivent, ils vont de l’avant... Ils méritent, au-delà des lois, des égards pour que celles-ci ne constituent jamais d’obscurs privilèges et qu’elles puissent être respectées au bénéfice de tous (...).
La Culture de la Paix
Maintenant, plus que jamais, il devient indispensable de vivre l’Amour Solidaire Divin, parce qu’il est le seul capable d’éloigner de la Terre les ténèbres du crime, de la misère et de la douleur quand il est compris et mis en œuvre dans tout son pouvoir de compassion, juste et, par conséquent, efficace, non seulement par la Religion, mais aussi par la Politique, par la Science, par l’Économie, par l’Art, par le Sport, par les relations internationales, par le travailleur le plus simple et par l’homme public le plus en vue.
Pour cela, l’Évangile de Jésus — quand il est lu et vécu en Esprit et en Vérité (et non au pied de la lettre qui tue, comme le disait l’Apôtre Paul), à la lumière du Nouveau Commandement de la Providence Céleste — présente une solution pour les problèmes qui nous tourmentent. D’où cette alerte : un livre inspiré par Dieu, qui est Amour, s’il est entendu sous le prisme de la haine, finit par se transformer (et l’Histoire est là qui ne me démentira pas) en incitation aux malheurs.
Sans la proverbiale inspiration de la Solidarité enseignée par le Christ et par les lumières des croyances et des meilleurs penseurs, le progrès humain restera toujours en-deçà des expectatives de la collectivité.
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