Femmes Citoyennes

il n’a jamais été aussi indispensable d’unir les efforts dans la lutte contre la faim et pour la conservation de la vie sur la planète.

Article publié dans la revue BONNE VOLONTÉ Femme, envoyée aux Nations Unies, en mars 2019.

La tenue de la 63e session de la Commission de la condition de la femme (CSW), promue par les Nations Unies (ONU) en 2019, nous incite encore davantage à considérer combien l’avenir du monde dépend essentiellement de l’attention et la magnanimité des femmes. Le thème central de cette rencontre notable cette année est « Les Systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles ».

Carlos Cesar Da Silva

LA LBV DE L’ARGENTINE ET LE SOUTIEN SPÉCIAL EN 2018
POUR NOËL Julia Menania Ríos, âgée de 75 ans, assistée par le programme Accompagnement familial, est l’une des bénéficiaires d’un don de denrées alimentaires, affectueusement accueillie par la bénévole Cristina da Silva.

J’aimerais tout d’abord saluer toutes les délégations internationales, les autorités gouvernementales et non gouvernementales et les participants qui discutent de ces sujets importants à New York, aux États-Unis, et leur souhaiter un plein succès lors de cet événement, car ces thèmes garantissant le respect des droits humains sont fondamentaux pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

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À ce propos, je partage avec vous tous ce que j’ai dit dans la revue BONNE VOLONTÉ Femme, publiée en 2012, à l’occasion de la 56e session de la CSW : les femmes sont la base des grandes et des plus bienfaisantes transformations. Nous en avons des exemples extraordinaires dans tous les pays, des plus remarquables aux plus simples, à commencer par la plus modeste des mères. Je me dois ici d’exalter la grandeur de la « confiseuse de Goiás », dans le vaste intérieur du Brésil, et éminente poète Cora Coralina (1889-1985). N’ayant fréquenté que l’école primaire, elle a publié son premier livre à l’âge de 75 ans. La regrettée Cora Coralina a dit :

— Heureux celui qui transfère ce qu’il sait et apprend ce qu’il enseigne.

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C’est le talent d’un peuple bien instruit et spiritualisé qui transforme la misère en richesse ! La fortune d’un pays se situe, avant tout, dans le cœur solidaire et dans la conscience éclairée de ses gens. C’est en eux que se trouve la capacité créatrice. Il en est ainsi dans toutes les nations.

Il y a bien longtemps Benjamin Franklin (1706-1790) se dressait pour dire :

— La véritable sagesse consiste à promouvoir le bien-être de l’Humanité.

ON A BEAUCOUP À APPRENDRE AVEC SON PROCHAIN

Vivian R. Ferreira

Paulo Parisi   

Comme je l’ai affirmé en 1981 au journaliste italien résidant au Brésil, Paulo Rappoccio Parisi (1921-2016), et je l’ai reproduit dans la revue Globalisation de l’Amour Fraternel*, il n’a jamais été aussi indispensable d’unir les efforts dans la lutte contre la faim et pour la conservation de la vie sur la planète. Il est impératif de profiter de l’engagement de tous, les écologistes et leurs détracteurs, ainsi que celui des travailleurs, entrepreneurs, gens des médias (écrits, parlés et télévisés et maintenant j’inclus l’Internet), syndicalistes, hommes et femmes politiques, militaires, avocats, scientifiques, religieux, sceptiques, athées, philosophes, sociologues, anthropologues, artistes, sportifs, professeurs, médecins, étudiants ou non (bien que nous souhaiterions que tous se retrouvent sur les bancs de l’école), femmes et hommes au foyer, cheffes et chefs de famille, coiffeurs, manucures, chauffeurs de taxi, balayeurs et ceux des autres segments de la société. Et cela représente un esprit avancé de Charité Sociale.

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La première femme qui est allée dans l’espace (en 1963), la cosmonaute russe Valentina Terechkova a résumé en une phrase qui concerne tout à fait la gravité du problème auquel nous faisons face avec le réchauffement climatique :

— Une fois que vous serez allés dans l’espace, vous pourrez comprendre combien la Terre est petite et fragile.

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Alziro Zarur   

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Simone de Beauvoir

Le sujet est devenu dramatique et ses perspectives, tragiques. Pour les mêmes motifs, il est urgent de renforcer un œcuménisme qui franchisse les barrières, apaise les haines, encourage l’échange d’expériences qui stimulent la créativité globale, corroborant ainsi la valeur de la coopération socio-humanitaire des partenariats, comme par exemple dans les coopératives populaires au sein desquelles les femmes jouent un rôle important, et, en soulignant le fait qu’elles s’opposent frontalement au gaspillage. Nous avons beaucoup à apprendre les uns avec les autres. Une voie différente de celle-ci, comme cela l’a déjà été prouvé, mène à la violence, à la brutalité, aux guerres qui ont envahi les foyers tout autour de la terre. Alziro Zarur (1914-1979), le regretté fondateur de la Légion de la Bonne Volonté, soulignait que les batailles pour le Bien nécessitent de l’audace. Simone de Beauvoir (1908-1986), écrivaine, philosophe et féministe française, a eu raison de relever que :

— Toute réussite déguise une abdication.

En résumé : chaque fois que nous supplanterons l’arrogance et les préjugés, il existera toujours quelque chose de bon et de juste qui pourra être assimilé de toutes les composantes de cette ample « Arche de Noé » qu’est le monde globalisé d’aujourd’hui. Nous préconisons donc l’union de tous pour le bien de tous, puisque nous partageons une seule et unique demeure, la Terre. Les abus commis par ses habitants exigent que l’on prenne impérativement une mesure : ou bien l’on intègre ou l’on désintègre (...), c’est la raison pour laquelle nous devons travailler stratégiquement dans des partenariats qui procurent une véritable prospérité aux masses populaires.

Notre temps requiert sans délai que se développe une réelle conscience des problèmes sociaux qui ont besoin de solution dès hier. Jamais il n’est ou il n’a été suffisant de relever la vitre de la voiture. La nécessité de réformes frappe à notre porte. Faisons-les avant que des processus traumatiques de la société n’exigent une autre attitude. Et alors, outre les anneaux, les doigts seront emportés aussi. Les exemples ne manquent pas au long de l’Histoire.

Dans un discours fait à l’improviste dans la ville de Rio de Janeiro (Brésil), le 20 juin 1987, dans l’auditorium suggestif de l’Œcuménisme Total, à l’ancien siège de la Légion de la Bonne Volonté, j’ai réitéré que l’on n’érige pas une meilleure patrie et un peuple plus heureux en faisant collection de ses défauts, mais en les corrigeant et en catalysant les réussites de celle-ci. C’est un vrai suicide que de vouloir comptabiliser les êtres humains pour ce qu’ils ont de condamnable. La conciliation doit se faire par le haut : pour leurs vertus et leurs qualités éternelles. Un pays progresse en proportion directe du talent et l’opiniâtreté de ses filles et fils (...). La même chose se produit à l’échelle planétaire.

PRIÈRE, TRAVAIL ET PAIX

Tela: Carl Bloch (1834-1890)

Pour conclure, je partage avec tous, compte tenu du peu de temps que nous consacrons finalement à la prière, ou — pour ceux qui ne croient pas en l’existence de Dieu — aux moments de méditation, d’introspection, un modeste exemple : Depuis qu’il est petit, quand mon fils cadet, aujourd’hui adolescent, prononce avec notre famille et nos amis une brève prière à table avant les repas, il sensibilise tous les présents avec un simple mantra qui pourrait résumer les grands compendiums de la sagesse, celle qui partage la Solidarité sans frontières de quelque espèce que ce soit. Il s’exclame :

— Dieu, je T’en prie, que la nourriture ne manque dans l’assiette de personne, ni dans la nôtre !

Dans les moments difficiles que traverse la planète, je considère qu’il est d’une grande valeur d’adresser aux Pouvoirs Célestes une supplique analogue : Qu’il ne manque à aucune femme qui bataille, à aucun travailleur dévoué, ni à notre famille un moyen décent de gagner sa vie ! Amen !

Faisons ensemble cette prière, mais dans l’espoir actif que cet « ainsi soit-il » trouve, dans les plans des gouvernements du monde, des mesures justes qui répondent aux besoins urgents des populations.

Des êtres humains bien employés et dûment valorisés dans leurs efforts sont une garantie de Paix et de progrès durable pour tous. Jésus, que je considère comme l’Administrateur Céleste des êtres humains et spirituels, a été pragmatique lorsqu’Il a affirmé dans son Évangile selon Luc 10, 7 :

— L’ouvrier mérite son salaire.

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* Globalisation de l’Amour Fraternel — Publication de la Légion de la Bonne Volonté adressée aux chefs d’État, au haut commissariat, au secteur privé et à la société civile de plus de 100 pays, réunis par l’ONU pour le Débat de haut niveau (High-Level Segment) du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), auprès duquel la LBV possède un statut consultatif général. L’évènement a eu lieu du 2 au 5 juillet 2007 au Palais des Nations, Office de l’ONU, à Genève (Suisse).

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».