Qu’avons-nous fait avec l’eau ?

Je vais revenir sur le très grave problème de manque d’eau qui continue à exiger de nous une attention méticuleuse, puis des attitudes appropriées.

Lors de la série de conférences que j’ai donné au début des années 1990 sur l’Apocalypse de Jésus, afin de la rendre plus accessible aux simples de cœur, j’ai soulevé, par exemple, des questions d’une éventuelle guerre de l’eau dans diverses régions de la planète, qui était déjà à cette époque présente dans la presse.

C’est avec tristesse et inquiétude que nous vivons de nos jours, même dans les grandes villes brésiliennes, le spectre tragique de la pénurie d’eau.

Outre les facteurs climatiques que, de façon condamnable, nous exerçons une influence plus fortement depuis la Révolution Industrielle, qu’avons nous fait de ce précieux liquide, élément fondamental de la vie ?

Luiz Augusto Daidone/ Prefeitura de Vargem

Il est facile d’observer dans le monde l’acte criminel du gaspillage. À l’adresse des enfants, des jeunes et des adultes, j’insiste sur cet enseignement : les miettes d’aujourd’hui sont le repas copieux de demain. Et, par extension, la goutte d’eau d’aujourd’hui est la source abondante de demain. Et, maintenant, aujourd’hui même. Aidons à éviter le pire.

Afresco: Michelangelo (1475-1564)

Prophète Isaïe

Dans « Apocalipse sem medo » [Apocalypse sans crainte] (2000), j’ai souligné que malgré les efforts écologiques de beaucoup de bonnes gens, l’être humain continue toujours à tout polluer comme dans l’avertissement du prophète Isaïe 24, 5 : « La terre est profanée par ses habitants ; car ils ont transgressé les lois, ils ont violé le décret, ils ont rompu l’Alliance Éternelle. »

L’eau s’est raréfiée à divers endroits du globe mais elle continue à être maltraitée. Et le liquide potable correspond à moins de 3% de ce qui existe sur la planète. Le reste est principalement de l’eau salée, environ 97%. Et que va-t-il advenir ? (...) La préserver ne se résume pas aux mesures prises par les gouvernements. Cela exige une attention décisive que nous devons, nous citoyens, avoir aussi envers elle. Il faut que nous arrêtions d’être de simples observateurs et que nous commencions à agir comme des participants actifs. En fin de compte, c’est notre propre existence qui est en jeu. Exact : notre propre vie ! Et corriger cela demande à la fois Justice et Bonne Volonté, vues comme antidote à la cupidité qui est si aveugle d’ailleurs qu’elle ne réalise pas qu’elle est en train de creuser sa propre tombe.

Le Réchauffement Global

Le 16/01, une dépêche de l’Agence de presse Agência Brasil indiquait que 2014 a été l’année la plus chaude depuis le début des relevés de température en 1880. L’information provient de l’Agence américaine d’observation Océanique et Atmosphérique (NOAA) aux états-unis. L’agence nord-américaine ajoute que « ce record de chaleur a été observé partout dans le monde, même dans l'extrême partie est de la Russie, l'ouest de l'Alaska, à l'intérieur de l'Amérique du Sud, dans la plupart du continent européen, le nord de l'Afrique ainsi que dans les régions côtières de l'est et de l'ouest de l'Australie ».

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Pour chaque nouvelle étude présentée, la Science se convainc que l’activité humaine a précipité le réchauffement climatique. Et les conséquences sont là, visibles aux yeux de tous. La complexité des défis s’accentue, y compris celle qui affecte directement l’économie des nations.

Tela: Rembrandt (1606-1669)

L’apôtre Paul

L’apôtre Paul, il y a deux millénaires, dans son épître aux Galates 6, 7, a donné une leçon qu’il pourrait répéter aujourd’hui littéralement : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. »

Écoutons l’avertissement biblique. Le Père Céleste attend certainement de nous du bon sens et beaucoup de travail en faveur du bien-être de l’Humanité. Demandons-Lui la protection des providences terrestres, la pluie pour les endroits secs, un climat plus équilibré pour la santé des gens. Et ne méprisons pas le pouvoir de la prière et de la vigilance collectives.

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».