La chute de toutes les bastilles
14 juillet. 234 ans se sont passés depuis la Prise de la Bastille, épisode qui a déflagré la Révolution Française (malheureusement souillée par le sang des guillotinés), dont les origines remontent aux encyclopédistes, précurseurs de l’Illuminisme.
Je n’ai pas la prétention de discuter les aspects historiques — pour cela il existe de bons livres — mais cependant extraire une importante analogie sur le long chemin qu’il nous reste à parcourir avant que ne s’écroule du cœur et des cerveaux des populations de la Terre, la pire de toutes les bastilles : l’ignorance au sujet de la réalité criante de la vie après le phénomène de la mort. Facteur décisif pour que la valorisation de l’être intégral (corps et esprit) dicte les règles des gouvernements des nations du Troisième Millénaire. Au sujet de ce thème, j’ai sélectionné des notes produites par moi, au long du temps, d’exposés, de programmes de radio, de TV et d’articles publiés au Brésil et à l’étranger :
Lorsque j’étais jeune garçon, je devais avoir presque 10 ans, j’ai vu avec mon père, Bruno Simões de Paiva (1911-2000), à Rio de Janeiro, un film sur le 14 juillet.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’absolutisme de la monarchie avait atteint une projection intense. Comme cela se trouve en général dans les rapports quotidiens s’ils s’éloignent du respect envers l’Être Humain et son Esprit Éternel, il y eut, de la part de la monarchie française, un immense mépris vis-à-vis des nécessités basiques de son peuple, dont l’expression la plus grotesque serait la phrase supposément proférée par la reine Marie Antoinette (1755-1793), informée par un des courtisans que le bruit qui l’importunait venait des masses exigeant du pain : « Pourquoi donc ne mangent-ils pas des brioches ? »
Une telle contingence inhumaine devait s’effondrer par la force du cours inexorable de l’Histoire.
La population de Paris, le 14 juillet 1789, désespérée, s’est avancée contre la prison, symbole de la tyrannie dont elle voulait se voir libre.
Ouvrir les chemins
Dans ce film, il y a une scène impressionnante. Elle représente les personnes qui n’ont pas peur d’ouvrir les chemins : le peuple était d’un côté, et ceux qui protégeaient la Bastille de l’autre. Cependant, ceux qui menaçaient d’envahir, n’avançaient pas, par peur. Soudain, un homme se détache du milieu de cette multitude, et traverse le pont qui couvrait le fossé, et est abattu par une décharge de tirs. Cet acte de courage a fait que les autres l’imitent, et, ainsi, entrent dans la forteresse. Cela semble la perspective romantique d’un moment tragique, mais cela reflète de façon irréfutable une vérité : il y a toujours quelqu’un qui se sacrifie pour le changement substantiel du status quo. Il n’est pas nécessaire de prendre une balle pour que les transformations surviennent. Il y a d’autres chocs qui blessent plus les précurseurs, tels l’incompréhension, la jalousie, le préjugé, la persécution et le boycott.
Dans la séquence du long-métrage, nous avons vu la prise de la prison, détruite de haut en bas.
Il se trouve ceux qui, essayant de minimiser le fait historique, présentent une argumentation frugale selon laquelle la fameuse prison n’avait déjà plus d’importance à cette époque, car seuls quelques prisonniers s’y trouvaient.
Mais, ce que le peuple a démoli n’était seulement le bâtiment en pierre, mais le plus expressif emblème, selon lui, de l’absolutisme dynastique !
Et le mot dynastie peut, par extension, signifier beaucoup de choses, vu qu’il fonctionne aussi bien pour le féodalisme que pour la bourgeoisie, le capitalisme, et le propre communisme. Dynastie n’implique pas seulement la succession par le sang. Il en existe une pire : celle de l’ambition démesurée, qui écrase l’être vivant sous quelque régime quel qu’il soit.
Une nouvelle civilisation
De nos jours, il est nécessaire de mettre à bas les bastilles invisibles, cependant aux conséquences bien palpables : celles spirituelles, morales, psychologiques, du sentiment.
Faisons fleurir une nouvelle civilisation à partir de la posture mentale et spirituelle élevée de chaque créature. Le philosophe nous disait déjà : « La frontière la plus difficile à franchir est celle du cerveau humain ». L’homme a été sur la Lune, mais il ne se connaît pas lui-même.
Le Temple de la Bonne Volonté — il y a peu acclamé par le peuple, comme l’une des Sept Merveilles de Brasília, Brésil, et qui, selon les données officielles du Secrétariat de Développement Économique et du Tourisme du District Fédéral (SDET), est le monument le plus visité de la capitale du pays — invite les créatures à entreprendre l’épopée de faire un voyage à l’intérieur d’elles-mêmes. Une fois cela fait, même sortir de la Voie Lactée sera très facile : si nous découvrons le cœur céleste de notre être, car, en vérité, pour l’esprit, l’espace n’existe pas. Jésus a affirmé : « Tout est possible à celui qui croit » (Évangile, selon Marc, 9 : 23).
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